Accueil | Luxembourg | Science Center : vers une nouvelle gouvernance

Science Center : vers une nouvelle gouvernance


Une nouvelle convention devrait voir le jour d’ici fin juillet. 

Le dossier du Science Center de Differdange s’est une nouvelle fois invité à la Chambre des députés.

Il a été évoqué au sein des commissions parlementaires du Contrôle de l’exécution budgétaire et de l’Éducation nationale hier. Le ministre de l’Education nationale, Claude Meisch, a donné des explications aux élus. Après la résiliation de la convention entre l’État et l’ASBL «Luxembourg Science Center», les négociations sur une nouvelle forme de collaboration sont ainsi en cours. Une nouvelle convention devrait voir le jour d’ici fin juillet, selon le compte rendu de cette rencontre. En attendant la conclusion, le ministère de l’Éducation nationale a élaboré un protocole d’entente qui a été présenté aux membres. Cet accord, actuellement en négociation, repose sur les leçons d’une analyse réalisée par l’Inspection générale des finances (IGF). La volonté affichée du ministère consiste à mettre en place des mécanismes garantissant un fonctionnement sain du Science Center. Dans son analyse, l’IGF avait révélé des conflits d’intérêts qu’il s’agit d’éviter à l’avenir. Le fondateur du Luxembourg Science Center, Nicolas Didier, était aussi le gérant d’une société privée GGM 11, en charge d’équiper le centre et d’y construire les différentes stations. La société payait ses déplacements entre New York, son lieu de résidence, et le Luxembourg. Enfin, la société s’occupait d’une partie de la gestion administrative du Science Center qui recevait de fortes subventions de l’État.

L’objectif de ce protocole d’entente est d’assurer des mécanismes de contrôle efficaces et une validation obligatoire des décisions stratégiques par le conseil d’administration du Science Center. L’État devrait être impliqué systématiquement, a-t-il été expliqué. Les députés ont confirmé la nécessité de mettre en place une nouvelle gouvernance.

Un commentaire

  1. Il devrait être obligatoire pour chaque ministre, à commencer par le premier, de visiter au moins une fois par mois ce centre de façon à dire moins de bêtises dès que le domaine exige une certaine connaissance scientifique (exemple, l’énergie).

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.